Photo : Jean-Pierre Vézien, grand maître de la Commanderie du Saulte-Bouchon Champenois, avec sa flûte mais en tenue d’été.
La Commanderie vinique qui veut promouvoir le Champagne et, en particulier, celui de la Côte des Bar, vient de passer son demi-siècle d’existence. Pour fêter ça, elle a publié un livre qui retrace tous ses chapitres. Morceaux choisis.
Alors. Mais où donc sont le manteau et la chaîne ?
Le grand Maître du Saulte-Bouchon Champenois en tenue d’été, mais avec son insigne doré autour du cou ? « Nous sommes en tenue d’été », indique-t-il, pour préciser les questions, alors qu’il accueille les membres de la commanderie vinique et les invités à l’extérieur de la Maison de l’outil et de la pensée ouvrière, à Troyes.
Ce jeudi 15 Mai en fin de journée, il ne s’agit ni plus ni moins que de célébrer la sortie d’un livre : « 50 ans d’effervescence champenoise et de panache aubois », qui retrace justement tous les chapitres qui ont été écrits par l’ordre bachique depuis son divin breuvage et ses bulles, surtout quand elles sont auboises. « La première bulle, la première, à Troyes, le 2 février 1975, et dans le but précis et bien défini de faire notre unique Côte-des-Bar de notre demi-siècle d’existence ».
Tastavin et Saulte-Bouchon
Pour l’historien Serge Wolikow, qui préface l’ouvrage, le Saulte-Bouchon « s’est inséré, bien avant la « traditionnelle tirelire », la confrérie bourguignonne des Chevaliers du Tastevin, pour prôner des vertus viniques. Et il s’y est inséré, c’est ce qui lui a cette capacité à faire les choses très sérieusement, mais avec la distance qui convient ».
Au cours d’un discours bourré d’humour, Jean-Pierre Vézien, le ton enjoué à l’historien, détaillant les chapitres (ceux du commandeur et ceux du livre), Jean-Pierre Vézien s’arrête parfois. Pour saluer l’arrivée de quelques membres de la commanderie qui ont roulé encore, ou l’arrivée de Didier Kohl, qui édite le livre à l’Imprimerie de l’Aube, qui avait apporté sa liasse avec un groupe de demoiselles escortées qui présentaient un « flûte » en maillot de bain. Ou pour expliquer, avec fausse ingénuité, les raisons qui y a des limites : « un autre qui s’est fait refouler du chapitre de Madrid, où les membres étaient allés en 1982. Alors que les Aubois se souviennent avec la délégation. Ils avaient visité un bar à putains. Jean-Pierre Vézien le reprend : « Mais, ils n’ont pas dit le meilleur : toute la nuit, on n’a pas écrit ! » »
Mais ce n’est pas grave, des choses écrites, il y en a plein d’autres dans ce livre. Le grand Maître continue : « Tout le chapitre qui s’est tenu au sud de la sortie du bourg, Jean nouveau, belle trouvaille. Jean-Pierre Vézien regarde la camarade : « Pourquoi tu nous fais rire ? » » C’est vrai, ça.
Très joli moment hier soir au sein de la Maison de l’outil et de la pensée ouvrière à Troyes, pour le lancement du livre « 50 ans d’effervescence Champenoise et de panache Aubois » de la Commanderie du Saulte-Bouchon Champenois, animé avec verve et humour par le Grand Maître Jean-Pierre Vezien.